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Tout un jardin couvert de plantes pour économiser l’eau

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Comment utilisez-vous les mauvaises herbes dans votre jardin ?

Nous n’exclurons que les plantes faciles à éliminer, généralement des annuelles, et pour bien faire, nous n’exclurons que les plantes que nous aimons, que nous mangeons, qui sont mellifères, etc. Cela signifie aussi apprendre à les reconnaître.

Bien sûr, nous éviterons de laisser l’herbe des canapés, les orties vivaces et les vents au milieu des lits, bien que les vents puissent être utiles et soient souvent causés par un déséquilibre (voir l’article sur les vents des champs) ou par des plantes annuelles trop encombrantes.

Le principe est d’observer ce qui germe spontanément, ou de le semer soi-même et de laisser les semis sélectionnés se développer après avoir labouré le sol, tant qu’il n’y a rien à faire pousser à leur place. Au moment de planter ou de semer, il suffit de faire le trou sans trop l’élargir, puis de veiller à l’équilibre entre les deux types de plantes, en évitant une trop grande concurrence pour la lumière.

Quelques exemples de mauvaises herbes qui peuvent être tolérées et utilisées dans le jardin:

  • Plantago coronopus, Plantago lanceolata, Plantago major, vivace mais facile à extraire, sont relativement beaux en fleur et en miel.
  • le Geranium robertianum, une annuelle très mignonne et mellifère qui apprécie les zones semi-ombragées ou ombragées ; il vaut mieux la planter dans une plate-bande ou dans un jardin potager entouré d’arbres fruitiers, par exemple. Son feuillage clair n’étouffe pas excessivement les voisins.
  • Sa version de jardin la plus ensoleillée et la plus sèche est le géranium des Pyrénées, le Géranium pyrenaicum, une plante mellifère à petites fleurs d’une belle et vive mauve.
  • Moins esthétique, mais toujours indigène, le dissectum du géranium, le géranium à feuilles coupées. La plante est intéressante comme rosette de base, mais ses fleurs sont minuscules.
  • La marguerite et la véronique, petites et belles… …l’ancienne Veronica Chamaedrys, qui peut faire des merveilles dans un lit.
  • Le pavot, absolument magnifique, mais grand…
  • le limbe de la feuille pourpre, Lamium purpurea, qui n’est pas très dérangeant et fleurit parfois en hiver et est donc nécessaire aux collecteurs de nourriture.
  • le Fumario officinalis, Fumaria officinalis, au feuillage clair qui protège le sol sans trop d’ombre.
  • Violet des pensées, tricolore violet
  • Mouron des oiseaux, de taille moyenne, petit et inoffensif…
  • Mouron rouge, Arvensis anagallis, mignon, bonne couverture et très bas.

Et certainement beaucoup d’autres à expérimenter.

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Certaines cultures jouent parfaitement le rôle d’herbe, comme le myosotis, la moutarde rouge, dont le feuillage est magnifique en hiver, la bourrache, la mâche lorsqu’on l’ajoute (et c’est bon aussi !)…

Garder la terre toujours plantée, c’est garder l’équilibre entre ce que l’on laisse et ce que l’on enlève, sans vouloir faire une coupure nette. Les espèces qui seront utilisées sont certainement nombreuses et dépendent en partie de la surface cultivée. Lorsque vous quitterez ce système de prolifération des mauvaises herbes, vous serez surpris de la beauté de ce jardin luxuriant et très complet. Pour ceux qui aiment la propreté, ces parterres ou potagers luxuriants trouveront la grâce de tracer des limites bien définies.

Sans aucun doute, d’autres techniques de culture anciennes visant à limiter la perte d’eau ont été perdues au profit de l’agriculture intensive et doivent être redécouvertes. En outre, cette couverture végétale peut être combinée avec la technique du paillage et de l’agroforesterie (combinaison d’arbres et de cultures arables). Mais nous pouvons déjà changer les mentalités et agir à notre échelle en cette période de grande extinction, car il faut comprendre que ces mauvaises herbes ne sont que des plantes locales, hôtes d’un cortège d’espèces apparentées (micro-organismes du sol et des cultures, insectes, vers de terre…) qui cherchent un habitat tout en étant stupidement éloignées des bords des champs, des bords de route ou de nos jardins, parfois pour de très mauvaises raisons.

Mauvaise herbe : Une mauvaise herbe est une plante que l’on trouve au milieu d’un champ, d’une plate-bande ou d’un jardin sans y être délibérément plantée. Du point de vue d’un « jardin propre » ou d’une agriculture intensive, elle est une nuisance et doit être éradiquée. D’un point de vue écologique, c’est une plante pionnière, c’est-à-dire qu’elle est utilisée pour replanter une zone perturbée.

Complexes argilo-humiques : structure saine du sol dans laquelle l’argile (minéral) et l’humus (substance organique stable) sont combinés ; ils sont produits par les vers de terre et sont très bénéfiques pour les plantes, car ils empêchent le lessivage et donc l’échappement des nutriments du sol.

Écologie : science qui étudie les organismes vivants dans leur milieu de vie et les relations complexes qu’ils entretiennent avec ce milieu et avec les autres espèces existantes. Contrairement à l’écologie politique, qui traite de la relation de l’homme avec la nature.

Monoculture : un agrosystème dans lequel une seule espèce est cultivée et tolérée. Par exemple, un champ de blé en agriculture ou, à plus petite échelle, des lignes de légumes dans un jardin complètement couvert de mauvaises herbes. Les mauvaises herbes sont interdites.

Rhizosphère : tous les micro-organismes vivant à proximité des racines de la plante. Extrêmement plus nombreux qu’ailleurs, ils entretiennent des relations symbiotiques et coopératives avec la plante, créant ainsi une synergie extrêmement profitable. Voir l’article « Rhizosphère, microorganismes et plantes, une équipe gagnante »

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