Historique : Le melon à travers les siècles
Le melon a été cultivé pour la 1ère fois en Egypte cinq siècles avant notre ère. Il franchira ensuite la Méditerranée pour arriver en Grèce, puis à Rome, vers le 1er siècle. Au début le melon fut dévisagé comme légume mais au fil des siècles, il acquiert volume, parfum et saveur sucrée. Il cesse alors d’être considéré comme un légume, et prend endroit parmi les fruits. À la Renaissance, des moines le cultivent pour les Papes, dans leur résidence d’été de Cantaluppo, près de Rome… d’où le nom de «cantaloup» donné à ce type de melon que nous connaissons bien, rond à la chair orangée, si délicieuse.
Dès la fin du XVIe siècle, le melon est largement cultivé dans le Midi de la France. On en produit ensuite en Anjou et en Touraine, pour alimenter les marchés de Paris. Il n’arrivera que plus tard en Charente, où il connaîtra un succès constant.
Culture du melon
Lorsque les plantes du melon ont 4 feuilles, taillez au-dessus de la 2e feuille. Par la suite, taillez les ramifications obtenues au-dessus de la 3e feuille. Enfin, taillez les tiges porteuses de melons à 2 feuilles au-dessus de ces derniers. L’arrosage régulier en été est impératif, à raison de 2 fois par semaine environ.
Pour conserver au mieux l’humidité près du pied, pensez à pailler, avec de la paille ou vos déchets de tonte de gazon (très efficace et économique).
Caractéristiques du melon
Très riche en eau (il en renferme près de 90 %), le melon est un fruit particulièrement rafraîchissant. Sa valeur énergétique moyenne est de l’ordre de 34 kcalories aux 100 g. Elle dépend directement du taux de glucides (ou sucres), qui peut varier de 6 à 14 % mais se situe le plus souvent aujourd’hui, aux alentours de 8 à 10 %. Ces glucides sont constitués en majorité par du saccharose (les 3/4 du total), glucose et fructose étant présents en moindres proportions. Comme la plupart des fruits, le melon ne renferme que des traces de lipides (ou graisses) et moins de 1 % de protides.Parmi les vitamines, il faut en premier lieu appuyer sur teneur en bêta-carotène (ou provitamine A). : Environ 2 mg aux 100 g pour les melons à chair orangée (mais seulement 0,1 à 0,3 mg pour ceux à chair jaune ou verte).
Le carotène se transforme dans l’organisme en vitamine A, la vitamine qui joue un rôle important dans la vision, le bon état de la peau et de la peau, et qui intervient ainsi dans la croissance cellulaire. En outre, le carotène possède des propriétés anti oxydantes .Quant au taux de vitamine C se situe aux alentours de 35 mg aux 100 g (apport quotidien conseillé pour l’adulte : 80 mg). Malgré des variations assez notables (de 10 à 47 mg), le melon peut ainsi être considéré comme un bon fournisseur de vitamine C (sa teneur est supérieure à celle de la pomme, de la poire ou de l’abricot, par exemple).Les vitamines du groupe B sont toutes présentes, bien qu’en quantités assez modérées dans l’ensemble.
La liste des minéraux est très grande ;à noter: le potassium domine nettement, avec un taux élevé de 250-300 mg aux 100 g. Cela confère au melon des propriétés diurétiques manifestes (d’autant plus marquées que le taux de sodium y est faible, comme dans tous les fruits). Les oligo-éléments sont nombreux (fer, zinc, cuivre, manganèse, iode, bore, etc.).Enfin, les fibres, composées surtout d’hémicelluloses et de pectines, ne dépassent pas 1 g aux 100 g. Elles sont particulièrement efficaces pour accélérer le transit intestinal.
Le melon doit ses propriétés santé essentiellement à sa teneur en bêta-carotène (pro-vitamine A). Mais certaines variétés particulièrement riches en superoxyde dismutase (ou SOD), une enzyme antioxydante, sont aussi utilisées pour réaliser des compléments alimentaires.
Conseils pour choisir le bon melon
Un melon est d’autant plus apprécié qu’il est mûr à point, et que son degré de sucre est parfait. Quand le taux est faible il est jugé de qualité gustative médiocre. La teneur en sucre dans le melon dépend du choix variétal,
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