Les roses ont la capacité de façonner magnifiquement n’importe quel jardin. La rose fascine par sa forme, ses couleurs et son symbolisme, ainsi que par son parfum. Cependant, sa réputation en fait une plante difficile à cultiver. Et pourtant, en suivant ces quelques conseils, tout jardinier en herbe peut faire pousser ses propres rosiers. Suivez le guide.
Le choix des variétés
Toutes les variétés de roses ne se valent pas. Si vous êtes débutant, privilégiez les roses botaniques et les roses anciennes. Elles sont connues pour être plus robustes et plus résistantes. Les variétés botaniques, en effet, ressemblent fortement aux rosiers sauvages et offrent également de délicieux fruits comestibles à l’automne. C’est notamment le cas de la rose gallica.
Lorsqu’on pense aux roses anciennes, on pense à la rose de Damas, à la rose centifolia ou à la rose gallique. En réalité, il s’agit de formes hybrides des roses botaniques, ce qui leur donne cette robustesse. Ces rosiers ressemblent à des arbustes à croissance libre et sont très faciles à cultiver. Il existe également des rosiers lianes qui donnent de la hauteur au jardin.
La plantation, une étape importante.
Avant de planter, il y a la préparation. Ces étapes sont très importantes pour la survie de vos rosiers et pour favoriser une bonne croissance. Tout d’abord, choisissez si possible des rosiers de qualité à racines nues.
Préparez vos plants en coupant les racines et le bois à 30 pouces. Travaillez votre sol en retirant les mauvaises herbes et les pierres qui peuvent empêcher les racines de pousser.
Créez un trou profond d’une largeur de 40 cm afin que les racines aient suffisamment d’espace. Faites un pralinage composé d’1/3 de terre, 1/3 de compost bien décomposé et 1/3 d’eau de pluie pour enrober vos racines. Chaque plante doit avoir une distance d’au moins 80 cm et être placée dans un endroit ensoleillé.
Les soins des rosiers.
Pour conserver de belles fleurs, les traitements préventifs sont importants. Ils doivent être biologiques afin de ne pas nuire à la nature. Ces traitements limitent la propagation des pathologies et rendent les plantes plus fortes.
Les rosiers sont sensibles aux maladies fongiques comme l’oïdium, la rouille ou le marsonia. L’humidité est donc leur ennemi.
Vous pouvez pulvériser vos rosiers avec du purin d’ortie, du purin de prêle ou du purin de consoude.