Comment cultiver la marguerite de Nouvelle-Zélande ?
Pachystegia insignis est une plante rustique à condition qu’elle bénéficie d’un sol bien drainé. Il a besoin d’un sol sablonneux ou pierreux avec un pH compris entre 6,5 et 7,7, et peut tolérer la pluie tant que l’eau s’écoule librement du sol. Il est particulièrement adapté au climat de la côte atlantique, mais moins à celui de la côte méditerranéenne, où il peut souffrir de la soif en été. Il ne craint ni les embruns ni le vent. Il apprécie également une situation bien ventilée qui sèche rapidement après la pluie.
La Pachystegia insignis peut être cultivée en plein soleil ou à l’ombre partielle, mais il est important de noter que plus la plante reçoit de soleil, plus le contraste entre la couleur des feuilles et le tomentum blanc est frappant. De même, plus il reçoit de lumière, plus il sera bas ou compact. Il a besoin de la lumière directe du soleil pour montrer sa silhouette bien dessinée.
Résistance : Pachystegia insignis est d’autant plus résistant au gel que le sol est sec (jusqu’à 12°C). Cependant, dans nos hivers pluvieux, la limite de résistance est plutôt de -9°C.
La marguerite de Nouvelle-Zélande convient bien sur un banc ou dans une rocaille. Prévoyez d’améliorer le drainage avec du sable grossier dans un lit. Elle craint le calcaire et les sols humides.
Pachystegia insignis peut également être cultivée en bac dans un sol bien drainé, mais veillez à l’arroser en été et à la protéger de la pluie et du froid en hiver (cadres, serres froides).
La pâquerette de Nouvelle-Zélande est résistante à la sécheresse lorsqu’elle est profondément enracinée. Il est préférable de le planter au printemps sans enlever la motte. De plus, comme elles n’aiment pas que l’on touche à leurs racines, ces magnifiques plantes vivaces s’améliorent et deviennent beaucoup plus résistantes à la sécheresse lorsqu’elles sont plantées par de jeunes individus, ce qui permet à leurs racines de s’enfoncer profondément sans être dérangées. Si vous voulez changer d’emplacement, optez pour une bouture, un semis ou achetez un nouveau jeune plant, car transplanter une grande plante est illusoire.
Entretien et taille : La marguerite de Nouvelle-Zélande ne nécessite presque aucun entretien, sauf pour enlever les têtes défleuries si vous êtes gêné par les graines rouges. Toutefois, mettez-en 1 ou 2 de côté si vous êtes tenté de les semer.
Si la marguerite de Nouvelle-Zélande devient trop luxuriante à votre goût, elle peut être coupée au printemps ou à la fin de sa saison de floraison.
Comment propager Pachystegia insignis ?
La marguerite de Nouvelle-Zélande peut être coupée, mais le succès n’est pas garanti. Prenez une branche assez courte de la hanche et enfoncez-la dans un sol sableux ou graveleux. Le nœud du problème est l’humidité : elle doit être suffisante pour empêcher la bouture de se dessécher (et éventuellement de suffoquer) sans pourrir les surfaces opaques de la plante. L’enracinement peut être facilité par la chaleur du fond.
Cependant, le semis est plus facile si on laisse quelques têtes de semis mûrir. Ces graines sont semées dès qu’elles sortent facilement (graines extra fraîches). Ils sont placés superficiellement dans un sol bien drainé, légèrement humidifié et couvert jusqu’à la germination. Dès que les semis ont germé, ils doivent être laissés à découvert et bien ventilés.