L’organisation sociale de la fourmi de jardin
La fourmi noire du jardin, comme ses cousines, est un insecte euro-social, c’est-à-dire qu’elle répond à une organisation sociale très précise avec des castes d’individus fertiles et d’autres qui ne le sont pas (asexués), mais dont la tâche est de construire le nid, de nourrir et de protéger la colonie que nous appelons la fourmilière.
Une fourmilière peut compter 15 000 individus, voire plus, et pour que tout fonctionne bien, il faut une organisation complexe et efficace qui ne diffère pas beaucoup de celle des sociétés humaines, notamment la division du travail en fonction de l’âge, la communication principalement par les phéromones, l’intelligence collective pour résoudre les problèmes difficiles. De nombreux chercheurs étudient cette organisation inhabituelle.
La nourriture de la fourmi noire dans le jardin
La fourmi noire de jardin se nourrit principalement de pucerons, qu’elle élève et protège de ses prédateurs habituels pour s’assurer de la nourriture. Les fourmis frappent les pucerons avec leurs antennes pour les stimuler à produire une goutte de sécrétion sucrée.
Ils peuvent consommer par inadvertance des insectes, des champignons et d’autres plantes ou même des aliments sucrés qui peuvent être présents dans votre maison.
La fourmi noire de jardin n’est pas toujours l’amie du jardinier.
Bien sûr, la fourmi noire de jardin n’est pas une espèce menacée. En fait, il est si facile à maintenir qu’il est conseillé de commencer par la myrmécologie.
Après tout, les prédateurs naturels des fourmis de jardin sont peu nombreux, peut-être parce qu’ils savent comment prévenir leurs attaques. Les fourmis isolées sont beaucoup plus exposées aux prédateurs, qui peuvent parfois être des araignées, des lézards, des amphibiens, des oiseaux insectivores (notamment le fourmilier Torcol, avec sa longue langue collante, et le pic-vert) ou d’autres fourmis.
Les fourmis noires de jardin peuvent être une véritable nuisance dans le jardin lorsqu’il s’agit d’encadrer les colonies de pucerons sur leurs fleurs ou leurs légumes : il ne s’agit pas de les tuer, mais de les déplacer ailleurs. Il existe quelques astuces pour faire fuir les fourmis de manière écologique.