Parfumé toute l’année et économe en eau, ce jardin est l’œuvre du paysagiste Jean-Jacques Derboux, qui a imposé son style à sa région – bienvenue en Languedoc-Roussillon !
En février, les bourgeons des mimosas éclatent en mille pompons parfumés : une torche de lumière dans le feuillage persistant des chênes et des sauges.
Ce jardin est situé au sommet d’une colline orientée au sud, avec la mer pour horizon. Les propriétaires ont eu la prévoyance de consulter l’architecte paysagiste Jean-Jacques Derboux avant de commencer la construction de leur maison. Cela lui a permis d’obtenir les meilleurs spécimens de chênes verts et d’oliviers, qu’il n’a eu qu’à couper. Autour de la maison, il a dégagé les troncs pour créer une transparence. À l’arrière, côté nord, la forme naturelle du sous-bois a été simplement dégagée.
En avril : des glycines recouvrent la pergola à l’extérieur de la maison. Sous les fenêtres, il y a du parfum, la coronille et les buddleias d’hiver libèrent leurs derniers effluves.
Le respect des traditions
Les pierres extraites du trou de fondation de la maison ont servi à construire les murs et les remblais nécessaires à la transformation du terrain en terrasses. Constante du jardinage méditerranéen, les terrasses permettent de dompter les pentes, même les plus abruptes, en retenant l’eau et la terre. Le résultat est probant, si l’on considère le développement rapide des mimosas, des buddleias, des camphriers et de toutes les autres espèces plantées lors de la création du jardin.
Au pied du Buddleia officinalis, de jeunes couronnes jaunes en avril ; au fond, un camphrier. Tous sont un peu sensibles au froid, mais résistants à la sécheresse estivale ; l’arrosage est tout de même nécessaire les premières années.
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