AccueilANIMAUX DU JARDINArrivée du scarabée japonais en France : doit-on s’inquiéter ?

Arrivée du scarabée japonais en France : doit-on s’inquiéter ?

-

Le scarabée japonais s’attaque à de nombreuses plantes, y compris des plantes alimentaires, ce qui est très inquiétant. Vu dans les pays voisins, son arrivée en France semble désormais inévitable. La seule solution à son apparition en France est de l’éradiquer dès qu’il est détecté.

Le scarabée japonais : un insecte dévastateur venu d’Asie

Originaire d’Asie, le scarabée japonais (Popillia japonica) fait partie de la famille des Scarabaeidae. Ce coléoptère, également appelé scarabée japonais, ressemble à un scarabée horticole.

L’une des caractéristiques particulières du scarabée japonais se trouve directement sur son abdomen. Il a de petites bandes blanches de chaque côté de son corps. Il a également cinq touffes de soie blanche de chaque côté de l’abdomen et deux touffes de soie blanche sur le dernier segment de l’abdomen. Sa tête verte et son corps brun ont des accents métalliques iridescents.

L’abdomen mesure 8 à 12 mm de long et 7 à 5 mm de large. Il est possible de distinguer les mâles des femelles. Ces dernières ont des tibias aplatis aux extrémités, ce qui les rend plus grandes que les mâles dont les tibias sont arrondis.

Les coléoptères japonais se reproduisent à la fin du printemps, en mai et juin. Les femelles peuvent pondre jusqu’à 60 œufs.

- Advertisement -
scarabée japonais

Pourquoi le scarabée japonais est-il plus redoutable que jamais ?

Ce petit coléoptère est très redouté, car il a malheureusement tendance à s’attaquer à de nombreuses espèces végétales. On estime que le scarabée japonais s’attaque à plus de 400 espèces végétales. Le problème ? Tout est touché : Feuilles, fleurs, fruits, etc. Dans le jardin, les arbres fruitiers sont menacés : cerisier, framboisier, pommier, pêcher, prunier, abricotier et mûrier. La production de fruits, en partie affaiblie par les risques climatiques, est donc à nouveau sous pression.
Le maïs, le soja, les haricots, les asperges et la vigne sont également menacés. Comme si cela ne suffisait pas, il s’attaque également à des espèces forestières comme l’érable et le peuplier, et la liste s’allonge jusqu’aux plantes ornementales comme les roses.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire française (Anses) met en garde contre la menace qui pèse sur « des centaines d’espèces végétales : les adultes se nourrissent préférentiellement de feuilles, tandis que les larves se nourrissent de racines ».

Pour compliquer les choses, l’insecte se propage rapidement et peut menacer l’ensemble du système agricole en fonction des zones infestées. Son expansion territoriale rapide peut être favorisée par deux facteurs : Il utilise des moyens de locomotion humains et entreprend des vols de reconnaissance pouvant atteindre 3 km à 24 km par an.

scarabée japonais

Le scarabée japonais, bientôt en France ?

En Europe, le scarabée japonais a été découvert pour la première fois dans les années 1970 aux Açores. Depuis, il a été observé en Italie en 2014 et en Suisse en 2017. Selon l’Anses, la probabilité que le scarabée japonais apparaisse en France dans un avenir proche est désormais très élevée. La dynamique des activités humaines ne fait que renforcer un processus d’expansion déjà entamé.

Par conséquent, l’Anses ne peut pas empêcher l’introduction de ce coléoptère en France. Un coordinateur scientifique de l’Anses prévient : « C’est un insecte qui se déplace facilement, les conditions de température et de pluviométrie lui sont favorables, et comme il peut consommer de nombreuses espèces végétales sur le territoire français, il n’aura pas de difficultés à trouver des sources de nourriture. Comme le scarabée japonais, la taupe fait partie des insectivores qui perturbent la production agricole.

scarabée japonais

Peut-on empêcher l’invasion généralisée du charançon japonais ?

Dès que l’insecte est détecté et afin d’éviter qu’il ne se propage trop rapidement, l’Anses recommande d’intervenir sur l’ensemble du territoire par la pose de pièges. Les appâts à base d’une combinaison de phéromones sexuelles et de phéromones florales sont particulièrement efficaces. Ils doivent être placés de préférence à proximité des points d’entrée dans la zone (ports, aéroports, routes). Il est important de sensibiliser les professionnels des secteurs concernés.

D’autres solutions devraient également être envisagées à différents stades de développement de l’insecte : l’arrosage pendant la ponte pour noyer les œufs, ou le labourage du sol en automne pour limiter les larves friandes de racines.

- Advertisment -

Must Read

« 10 Légumes Adaptés à la Sécheresse pour un Jardin Économe en...

0
Que vous résidiez sous un climat aride, que vous affrontiez des vagues de chaleur ou que vous visiez tout simplement à réduire votre empreinte...