Un grand nombre de plantes fournissent du nectar aux abeilles, aux papillons et à d’autres insectes utiles, mais certains pollinisateurs ont besoin de plantes hôtes individuelles pour se développer de la larve à l’adulte
Alors qu’un ensemble de plantes fournit le nectar des abeilles, des papillons et d’autres insectes utiles, certains pollinisateurs ont besoin de plantes hôtes individuelles pour se développer du stade larvaire au stade adulte. Comme peu d’expériences ont examiné l’efficacité des cultivars comme plantes hôtes, les espèces simples sont généralement préférées. Quelques-unes de ces plantes sont énumérées ci-dessous.
1. Asclépiade
Célèbre pour sa relation avec les papillons monarques, une grande variété d’espèces peut servir de plantes hôtes larvaires suffisantes pour ce papillon poster des efforts nationaux de conservation de l’habitat. Prenez soin de sélectionner des plantes dont la provenance est connue dans votre région. L’asclépiade tropicale non indigène (A. curvassica), en particulier, est connue pour présenter des défis aux monarques en hébergeant un protozoaire pathogène potentiellement mortel qui se traduit par des ailes déformées pour les papillons émergents. Ce parasite serait un problème dans les régions où l’asclépiade tropicale ne meurt pas du froid de l’hiver. Diverses espèces d’asclépiades seraient présentes dans presque tous les comtés des États-Unis, et on trouve également des asclépiades dans les provinces canadiennes et les États du Mexique. En tant que plantes hôtes, elles fournissent le combustible nécessaire à la grande migration vers les forêts de sapins oyamel de la Sierra Madre au Mexique, et vers les pinèdes de Monterey, les cyprès de Monterey et les eucalyptus de Californie chaque hiver.
2. Saule
Il n’y a peut-être pas de plante de jardin plus utile à la faune que le modeste mais puissant saule. Selon mon mentor entomologiste Doug Tallamy, le saule est la troisième plus grande diversité de chenilles de lépidoptères de toutes les plantes, avec au moins 455 espèces l’utilisant comme plante hôte. De plus, les saules fournissent des fleurs riches en nectar, adorées par les abeilles et d’autres animaux sauvages.
3. Pipevine
Plusieurs espèces de papillons ont développé une relation particulière avec les plantes de la famille des lianes, s’appuyant exclusivement sur elles comme plantes hôtes pour l’élevage de leurs chenilles. Le californien utilise l’A. californica, tandis que le hollandais (A. macrophylla) sert d’hôte larvaire au californien. Les feuilles de la pipevine contiennent des toxines qui, lorsqu’elles sont ingérées par les chenilles, les rendent désagréables pour les prédateurs. Prenez soin de sélectionner des plantes grimpantes indigènes à votre région, car des problèmes de papillons impliquant des plantes grimpantes tropicales non indigènes ont été signalés.
4. Pawpaw
L’aire de répartition des papillons queue d’hirondelle zébrés chevauche l’aire de répartition des papayes de la Floride jusqu’au sud de l’Ontario, en passant par la bordure orientale des Grandes Plaines. En effet, leurs chenilles se nourrissent exclusivement de jeunes feuilles de papayer, qui contiennent des acétogénines, ce qui leur confère une protection contre les prédateurs tout au long de leur vie.
5. Viburnum
Les viburnums indigènes sont présents du sud de la Floride au nord du Maine, et jusqu’au nord-ouest du Pacifique. Beaucoup servent de plantes hôtes larvaires aux papillons et aux papillons de nuit, notamment le bois d’archer (V. dentatum), l’aubépine noire (V. prunifolium) et l’opossumhaw (V. nudum). Plus de 100 types de lépidoptères sont connus pour se nourrir de viburnum. En outre, les baies mûres sont très appréciées des oiseaux indigènes, au moins 35 espèces d’oiseaux les dévorant pour obtenir de l’énergie avant l’hiver.
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