Plutôt que de recourir à des herbicides dangereux, essayez l’une de ces méthodes respectueuses des enfants, des animaux et de l’environnement pour lutter contre les mauvaises herbes qui envahissent votre pelouse.
Le moins de dégâts possible
Lorsqu’il s’agit de lutter contre les mauvaises herbes sur votre propriété, il est toujours bon d’essayer des méthodes écologiques, qui sont nombreuses, avant d’envisager des mesures plus extrêmes. Tout ce que nous pouvons faire pour éviter l’application d’herbicides nocifs sur notre propriété est une bonne chose. L’utilisation excessive d’herbicides peut contaminer les eaux souterraines et nuire aux plantes bénéfiques et au sol. Des études ont montré que nombre de ces produits chimiques restent dans le sol et nuisent aux insectes et aux microbes qui sont essentiels à la santé du sol.
Bien que les herbicides d’aujourd’hui soient plus sélectifs que ceux du passé, ils peuvent toujours présenter des dangers pour la santé des personnes, des animaux, des plantes que vous ne voulez pas éradiquer, du sol et de la biodiversité. Au lieu de cela, éloignez les mauvaises herbes grâce à ces méthodes plus naturelles.
À la main
Si vous êtes vigilant sur ce qui se passe dans votre jardin et que vous avez du temps libre, vous pouvez vous débarrasser des mauvaises herbes à l’ancienne : en les arrachant à la main. Portez une paire de gants de jardinage pour éviter de transférer par inadvertance des graines de mauvaises herbes dans vos plates-bandes. Des outils de jardinage tels que des griffes ou des truelles tranchantes peuvent vous aider à détacher les racines des mauvaises herbes du sol. L’arrachage complet d’une mauvaise herbe par la racine est le seul moyen de s’assurer qu’elle ne reviendra pas.
Farine de gluten de maïs
La farine de gluten de maïs est comme un contraceptif pour les graines : Saupoudrez-la sur les zones exposées de votre jardin pour empêcher les graines de mauvaises herbes de germer et de devenir des plantes. Bien sûr, la farine de gluten de maïs peut aussi empêcher d’autres graines de germer, alors n’essayez pas cette méthode dans votre potager avant que vos plantes soient établies et que vous ayez fini de planter des graines.
Le paillis
Recouvrez vos zones de plantation de quelques centimètres de paillis et vous empêcherez les graines de mauvaises herbes d’entrer en contact avec le sol. Le paillis empêchera également la lumière du soleil d’atteindre les graines qui sont déjà sous terre, de sorte qu’elles n’auront pas l’occasion de germer. Les paillis organiques présentent l’avantage supplémentaire de retenir l’humidité et de se décomposer pour enrichir le sol. En prime, une couche fraîche de paillis rehausse l’attrait de votre trottoir.
Le vinaigre
Appliquez du vinaigre ménager à l’aide d’un vaporisateur, d’un pulvérisateur à pompe ou d’un pinceau, à condition de le diriger uniquement vers les mauvaises herbes, car il ne peut pas faire la différence entre les mauvaises herbes et les autres plantes. Pour éviter de contaminer les plantes voisines, faites-le tôt le matin, lorsqu’il y a peu de vent. Appliquez le vinaigre par une journée sans nuages, afin d’éviter que la pluie ne l’élimine avant qu’il n’ait fait son œuvre.
Le vinaigre ménager est généralement efficace, mais s’il ne fonctionne pas dans votre jardin, contactez votre bureau local de vulgarisation ou votre municipalité pour vous renseigner sur les concentrations plus élevées de vinaigre et sur la manière de l’utiliser en toute sécurité.
Journal
Pour préparer une plate-bande à la plantation, étouffer les mauvaises herbes et empêcher la pousse de nouvelles en recouvrant le sol de vieux journaux ou de carton. Une épaisse couche de papier journal (la plupart des encres et papiers actuels sont non toxiques) empêchera la lumière du soleil d’atteindre les graines de mauvaises herbes, qui ne pourront donc pas germer. Commencez par enlever toutes les mauvaises herbes visibles et mouillez le sol, puis posez votre papier journal en le mouillant à nouveau complètement avant de le recouvrir de paillis. C’est une excellente façon de recycler et, en prime, vous encouragerez les vers de terre à venir et à rester.
L’eau bouillante
Ébouillantez ces mauvaises herbes avec de l’eau bouillante. Il suffit de sortir la bouilloire de la cuisinière, de l’apporter dans le jardin et de verser un filet d’eau sur chaque plante indésirable. Les mauvaises herbes vivaces à longues racines pivotantes peuvent nécessiter deux ou trois applications, mais elles finiront par ne plus revenir. Utilisez des cache-pots, bien sûr, et habillez-vous pour la tâche en portant un pantalon long et des chaussures fermées.
Le sel
Le sel de table ordinaire est très efficace pour tuer les mauvaises herbes. Déposez-en une pincée à la base de chaque plante indésirable. Le sel peut tuer la mauvaise herbe et se diluer après quelques pluies. Le sel rendra le sol inhabitable pendant plusieurs mois. Veillez donc à n’en appliquer qu’une petite quantité et uniquement là où c’est nécessaire. Évitez d’en mettre sur votre gazon ou sur d’autres plantes.
Savon herbicide
Il est facile de fabriquer son propre savon herbicide en mélangeant à parts égales du vinaigre, du sel et du savon à vaisselle. Versez le mélange dans un flacon pulvérisateur et appliquez-le sur vos mauvaises herbes, mais pulvérisez avec précaution : Cette concoction peut tuer les autres plantes qu’elle touche, alors évitez de l’appliquer sur vos plantes vivaces les plus prisées.
Torche à mauvaises herbes
La torche fonctionne en chauffant l’eau contenue dans les cellules des plantes. Lorsque l’eau se transforme en vapeur, les cellules explosent et la plante meurt. Il n’est pas nécessaire de carboniser les mauvaises herbes, il suffit de les flétrir. Cela demande un peu de pratique, mais c’est très efficace.
Bien entendu, cette méthode doit être utilisée avec prudence, en particulier les jours de vent ou dans les régions sujettes à la sécheresse. Ne l’utilisez jamais sur du sumac vénéneux ou d’autres plantes toxiques, car elle peut libérer leurs huiles dans l’air et, en fin de compte, dans vos yeux ou vos poumons. Enfin, n’oubliez pas que la chaleur du chalumeau peut faire fondre les bordures en plastique et les tissus paysagers.
Couvre-sol
Les mauvaises herbes s’attaquent surtout au sol nu et ouvert. Protégez ces sites propices aux mauvaises herbes avec des plantes couvre-sol, qui sont des plantes à faible croissance qui s’étendent sur le sol et à proximité de celui-ci, ce qui rend plus difficile le passage des graines de mauvaises herbes. De plus, si ces graines tentent de s’enraciner, elles ne reçoivent que peu ou pas de lumière. En prime, vous pouvez acheter et apprécier de nouvelles plantes à feuillage persistant ou à fleurs.
Le meilleur couvre-sol pour votre jardin dépend de votre zone de culture et de l’endroit où vous avez besoin de verdure. Le thym rampant (Thymus serpyllum), en particulier entre les pierres des allées, l’Ajuga, qui pousse à l’ombre, et la plante de glace (Delosperma), une succulente qui aime le soleil et la chaleur, sont d’excellents candidats.
Tissu paysager
Très décrié dans certains milieux, le tissu paysager a sa place dans les jardins lorsqu’il est utilisé correctement. Les tissus d’aujourd’hui n’ont rien à voir avec l’ancien plastique paysager non perméable, qui épuise fondamentalement le sol sous lequel il se trouve. Un bon tissu paysager laisse passer l’air et l’eau tout en empêchant les graines de mauvaises herbes de s’enraciner. Utilisez le tissu avec prudence, par exemple le long des allées (recouvertes de paillis, de gravier ou de fines de concassage), pour réduire les mauvaises herbes dans les endroits où vous ne cultivez pas de plantes. Le tissu est plus efficace pour éliminer les mauvaises herbes s’il est posé d’une bordure à l’autre et avec le moins de coupures ou d’ouvertures possible.
Cultures de couverture
Également appelées « engrais verts », les cultures de couverture sont des plantes qui sont généralement semées à l’automne et qui poussent en hiver. Elles sont similaires aux plantes couvre-sol dans leur capacité à réduire la croissance des mauvaises herbes, mais elles contribuent également à améliorer la santé du sol. Au printemps, elles sont labourées et les plantes et leurs nutriments sont incorporés dans le sol. Bien que les cultures de couverture soient essentiellement une pratique agricole, elles peuvent également convenir aux jardiniers amateurs, en particulier dans les potagers pendant la saison morte.
La plupart des cultures de couverture appartiennent aux familles des légumineuses, des graminées et des céréales. Le blé d’hiver, certains trèfles et le seigle céréalier en sont des exemples populaires. Il est conseillé de se renseigner auprès de la pépinière locale ou du bureau de vulgarisation sur les meilleures cultures de couverture pour votre région. Le choix d’une option indigène permet généralement d’obtenir les meilleurs résultats, tout en réduisant au minimum l’arrosage et les soins à apporter.
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