Même les plantes en pot ont besoin d’être arrosées, souvent plus que les plantes qui poussent dans le sol. La raison en est que le sol sèche plus rapidement, surtout lorsqu’il est exposé au soleil ou au vent. Les plantes en pot n’ont pas accès aux réserves d’eau du sol. Ils doivent donc trouver des solutions pour que les plantes en pot n’aient jamais soif : paillis, bouteille d’eau retournée, plateau de réserve d’eau, mais aussi oya, feutre et autres astuces. Voici 10 méthodes pour arroser les pots moins souvent et garder les plantes belles en même temps.
Base : le paillage
Le paillis est un principe de base pour les jardiniers qui connaissent le dicton : « Un paillis vaut dix irrigations ». Le paillis retient l’humidité dans le sol et le maintient au frais. Le plus : économique et naturel. Le minimum : il faut faire attention lors de l’arrosage pour que l’eau s’écoule bien jusqu’aux racines. Autonomie : au moins une saison. Prix : 0 euro si vous ramassez de la paille, des feuilles mortes ou du carton. Ici, Copodecor – écorce de pin maritime, Terre&Nature à Truffaut : à partir de 13,50 euros, 20L. Pour une utilisation dans l’agriculture et l’horticulture biologiques.
Simple : la soucoupe faite d’eau et de boules d’argile
Placée sous chaque pot, la soucoupe remplie d’eau et de perles d’argile permet de maintenir un bon niveau d’eau autour des plantes et d’assurer un approvisionnement en eau pour les racines. L’avantage : il peut être réalisé avec une simple assiette creuse et de l’eau du robinet. Le minimum : faire attention à ce qu’il ne soit pas toujours plein. Autonomie : de 4 à 5 jours. Prix : 0 euro.
Recup’ : le système de la bouteille à l’envers
Un simple déversement d’une bouteille en plastique crée un réservoir d’eau en l’absence du jardinier. Il y a deux façons de procéder : soit vous placez la bouteille pleine sans bouchon – le sol forme un bouchon naturel et ne laisse sortir l’eau que lorsqu’elle est sèche ; soit vous placez la bouteille avec un bouchon perforé, l’eau sort alors encore plus lentement. Le plus : accessible avec une bouteille d’eau minérale. Le minimum : peu attrayant. Autonomie : jusqu’à 15 jours. Prix : 0 euro.
La version améliorée de la bouteille renversée : le cône en céramique
A partir de cette idée de la bouteille inversée, la marque Hozelock a développé un accessoire pour favoriser la diffusion d’une eau homogène et contrôlée : un cône en céramique microporeuse. Doté d’un anneau en plastique (l’entretoise) fixé au goulot, il s’adapte à la capacité de la bouteille. Son débit peut être réglé de 7 à 70 cl par jour. Cet accessoire permet d’alimenter les systèmes en eau pendant leur absence, mais peut également être installé quotidiennement et relié à un réservoir d’eau. Le plus : diffusion contrôlée, possibilité d’ajouter un engrais liquide bien dosé à l’eau. Et ce qui est moins important : ce n’est pas esthétique. Autonomie : en fonction de la porosité du cône, une bouteille de 1,5/2L peut perdre pendant une période de 8 à 28 jours. Prix : Aquasolo, prix unitaire de 5,40 euros et 16 euros pour un paquet de 4 cônes.
Respectueux de l’environnement et beau : l’oya
L’alternative chic et écologique à la bouteille renversée est oya. Il n’est plus en plastique, mais un diffuseur d’eau autonome fait d’argile ou de terre cuite, des matériaux naturels et biodégradables. Ce système vieux de 4 000 ans permet d’économiser jusqu’à 70 % de l’eau utilisée pour l’irrigation. Dans le jardin, le jardin d’ornement ou le vase, il est à la fois un objet décoratif et un accessoire pratique. Il existe des ours de différents diamètres qui conviennent à tous les types de culture, au sol ou en plein air. Plantés à proximité des plantes et naturellement remplis d’eau, ils permettent aux plantes d’absorber uniquement l’eau dont elles ont besoin. Le Plus : système ancestral, 100% naturel, excellente micro-irrigation, qui favorise le bon développement des racines des plantes. Le minimum : la fragilité. Autonomie : jusqu’à 1 mois. Prix : à partir de 14,95 euros. Ils sont fabriqués à la main par des céramistes et vendus dans les magasins Botany, Truffaut ou Jardins Animés.
Fonctionnel : le réservoir d’eau
Ces types de pots, qui sont généralement en plastique, ont un double fond avec un compartiment inférieur pour stocker l’eau. La plante est placée sur une plaque de séparation et alimentée par capillarité : le modèle de la nature est reproduit. Il s’agit plutôt d’une question d’hydratation et non d’irrigation au sens strict. Réservez-le pour les plantes qui ne craignent pas l’humidité ou qui n’ont pas de racines trop longues. Le plus pratique : pratique. Le conteneur est rempli par le haut avec une jauge de niveau. Le minimum : n’oubliez pas de le vider à votre retour, car il ne doit pas s’agir d’un système d’irrigation permanent. Autonomie : jusqu’à 12 semaines. Prix : à partir de 9,95€ pour les petits modèles Poétic et Lechuza.
Innovant : le pot connecté
Cette nouvelle génération de pots contient 4 capteurs intégrés qui permettent d’analyser les besoins quotidiens des plantes. Soleil, quantité d’engrais, température, humidité du sol : toutes ces données spécifiques à chaque type de plante sont enregistrées sur votre smartphone. Vous recevez des conseils et des alertes pour prendre le meilleur soin de votre plante et vous pouvez planifier l’irrigation parfaite pendant votre absence. En outre, le mode d’irrigation « Perfect Drip » ajuste automatiquement la consommation d’eau après plusieurs cycles pour permettre une irrigation précise et personnalisée. Le plus : autonome et sans fil, pour une utilisation en intérieur et en extérieur. Le moins : le pot alimenté par 4 piles AA et son prix. L’autonomie : jusqu’à 1 mois grâce au mode « Plant sitter ». Prix : 149€, pot de perroquet.
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